A l' aube ensoleillée qui s'étire sous une brumeuse matinale

Qu'à ma tablée fleurie m'en conduit machinalement mes pas

Je me prélassa par vos divins écrits que je savoure inlassable

Recouvrant le soleil qui déclinait toute sa chaleur à la terrasse

M' en saisit d' un trouble de désir quand surgit cette ombrage

Si haut dans le ciel teinté de bleu sans une once d'un nuage

Comme une sulfureuse tout en magie sous cette danse qui opéra

Mon obsession vint bien plus vif quand à l'auteur de cette valse

Brassant en cette brise il en fut annonceur d'un doux présage

Vestige tournoyant à l'envolé qu'il déploya ses ailes si larges

Qu'elle spectacle quand subitement il fendit l'air en contrebas

Son origine en fut découverte par les couleurs reliées à sa patte

Mes yeux en restèrent tout ébahis face à votre messager royal

Quand lentement se glisse avec le délice mon malicieux regard

Mon cœur sous une fusion par accoues constant effleure mon âme

Charmée par une déferlante velouté en vos mots m' y attachent

Savez vous Ô combien vos doux plis ne me laisse point de glace.?

Échauffant mon souvenir du festin d'être tant fébrile entre vos bras

Par nos corps enchevêtrés de la clairière témoin de notre ouvrage

N'ayant plus conscience que de cette amour presque sauvage

Par vos tours d'adresses qui laissa mon essence sur cette trace

Je les sens sur ma peau quand mes pupilles se ferment à l'éclat

Une excitation de votre saveur qui du bout de ma langue je gouta

Comme Éros votre empreinte reste essentielle, je suis votre otage...

( Votre Duchesse Fantasmatique... )